À propos

L’Assemblée des noues est un collectif pluridisciplinaire de création en faveur de la transition écologique et sociale. Trois designers, un boulanger et une graphiste : nous nous associons pour explorer des imaginaires alternatifs et expérimenter des réponses à ces enjeux contemporains. Le collectif est à géométrie variable : d’autres complices nous rejoignent sur des projets spécifiques (comme Noé Guiraud, chercheur et géographe de l’alimentation, ou Laura Pandelle, designer).

Nous sommes basées entre le Royans-Vercors et à Montreuil.


Que faisons-nous, comment le faisons-nous ?

• Concevoir et accompagner des nouveaux usages qui favorisent la transition agro-écologique, comme imaginer la nouvelle façon de faire pipi.

• Transmettre et partager des valeurs et savoir-faire. Nous menons des actions de sensibilisation et de pédagogie, dans un objectif d’inclusion sociale et culturelle (conception d’exposition, animation d’ateliers, événements culturels ou chantiers participatifs).

• Créer des contextes de dialogues et de débats entre les différents acteurs d’une même question ou d’un même territoire.


Qui sommes-noues ?

Cinq membres fondateurs (3 designers, une graphiste et un boulanger) se sont rassemblés au début de l’année 2020. Notre association nous permet de partager des projets professionnels mais aussi de nous rassembler bénévolement pour mener des cycles recherches thématiques et faire vivre un “laboratoire” d’expérimentations théoriques et pratiques.

L’association est composée d’un bureau et de 5 membres fondateurs actifs : Chloé Adelheim, Didier Bodelot, Nora Duprat, Charlène Guillaume, Louise Raguet.

Co-présidents : Coline Fontaine, designer au lab-ah (laboratoire d’accueil et d’hospitalité du GHU Paris psychiatrie et neuro-sciences) et Félix Lallemand, docteur en écologie et évolution du Muséum National d’Histoire Naturelle et cofondateur de l’association Les Greniers d’Abondance.


« Ménager plutôt qu’aménager. »

Une noue est un fossé herbeux en pente douce, aménagé ou naturel, qui se remplit d’eau lors de fortes pluies et permet ainsi d’éviter les inondations en aval. L’eau s’infiltrant alors lentement dans le sol, les noues permettent de recharger les nappes souterraines, mais aussi de dépolluer l’eau par l’action des plantes et bactéries naturellement présentes et de préserver la richesse de biodiversité des zones humides.

 « Les noues touchent à ce ‘’tiers paysage’’ que Gilles Clément a mis en valeur. Ces milieux qui émergent sans programme et vivent en marge des zones d’aménagement urbain ou d’exploitation agricole, ces fragments du « Jardin Planétaire » constitué par l’ensemble discontinu, en liberté, indécidé, et très pluriel des lieux délaissés, […] qui accueillent une diversité écologique surprenante, à laquelle ils font refuge, elle qui partout ailleurs est chassée par les aménagements même. Car le tiers paysage n’est pas exactement quelque chose que l’on aménage, c’est quelque chose que l’on ménage. Ménager plutôt qu’aménager. Jardiner les possibles, prendre soin de ce qui se tente, partir de ce qui est, en faire cas, le soutenir, l’élargir, le laisse partir, le laisser rêver. » Marielle Macé, Nos Cabanes